-Dépêchez-vous chuchota Mc Foster en regardant descendre les survivants.
Lorsqu’il les vits tous alignées le long d’un petit muret en face de l’immeuble,
il retourna dans la cuisine. Le sergent était un homme prévisible,
extrêmement prévisible. Depuis plusieurs mois, il avait prit l’habitude de
garder en permanence sur lui un pistolet de calibre 9 mm, une technique de
survie bien utile dans certaine circonstance. Les nouvelles était encore
meilleurs lorsqu’il s’aperçut quelques temps plus tôt qu’il avait oublié de
déposer la claymore dans ce qui servait au groupe d’armurerie provisoire, par
conséquent il l’avait toujours dans le dos, accroché soigneusement à la poche
dorsale de son gilet tactique. Il la positionna délicatement dans un recoin de
la cuisine, à côté de la porte d’entrée. Après une léger temps de réflexion, il
sortit rapidement son arme de poing et vida l’intégralité de son chargeur sur
le plafond, le bruit raisonna dans tous l’immeuble et fit sursauter les quatre
survivants à l’extérieur. Il poussa ensuite un énorme cri histoire d’ameuter un
peu plus encore, puis attendit.
Un cri, puis deux, ensuite des pas, des pas dans la cage d’escalier se firent
entendre, une véritable armée à pas irrégulier semblait se diriger droit sur Mc
Foster qui fonça maintenant à la fenêtre. Il regarda les survivants et leur fit le
signe de se taire, derrière eux, il voyait des dizaines de ces créatures foncer
dans le bâtiment. La porte de l’entrée aller céder lorsque Mc Foster descendit
par l’échelle. Ils se mirent tous à courir dans la grande rue, tentant de
s’échapper sans réel plan. Un énorme boum fit trembler le sol sous leur pied.
Mc Foster se retourna et vit de la fumée épaisse sortir de la fenêtre de
l’appartement, la claymore venait d’exploser.
Ils étaient beaucoup derrières eux, au moins une trentaine. Et ils couraient
vite, plus vite qu’eux. Peu être était-ce une mauvaise idée de les attirer dans
le bâtiment pour ensuite prendre la fuite, comme quoi on à pas toujours de
bonnes idées…Non, il aurait était impossible de passer sans se faire
remarquer, de toute façon, on aura pas l’occasion de le savoir.
Le couple de japonais fut très vite attrapé par la horde, la femme n’arrivait
plus à courir et le mari resta à ses cotés, assumant son rôle jusqu’au bout.
Max et Brenda allèrent se réfugier dans une petite superette, abandonnant Mc
Foster qui continuait de courir aussi vite qu’il le pouvait. Il n’en était pas sur à
ce moment, tout allait trop vite, mais Brenda n’avait pas eu le temps de
refermer le porte derrière elle.
Il aperçut à l’angle de la grande rue un bas d’immeuble ouvert, il s’engouffra
dedans, monta les étages aussi vite qu’il le pouvait. Les pas grondaient
derrière lui, le bâtiment lui-même semblait trembler, il s’avança dans un
couloir en arrivant au troisième étage, et s’engouffra dans un appartement,
fermant la porte à clé juste à temps.
Il fixa la porte, qui trembler dû aux coups de toutes les créatures se trouvant
derrière. Plus que quelques secondes, il sortit son magnétophone.
« …Ici…ici le sergent Mc Foster…22 Octobre 2017, environ 00 heures 30
minutes. Cette fois ça y est, c’est la fin. Je ne sais pas s’il existe sur terre
d’autres survivants, mais les chances sont minces. Ce message sera mon
dernier, mais personne ne l’écoutera…Ceci, est le jour du dernier jour, que
dieu nous pardonnent. »