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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 16:16

http://4.bp.blogspot.com/_3Y-J6XYFBuY/SxH1O51N_dI/AAAAAAAAAIY/giHQ8BnQz5c/s1600/texas+%C3%A0+arizona+025.JPG

 

Texas, route 23, à une trentaine de Houston.

 

La Camaro jaune fend l’air telle une fusée dans l’espace, les tribales lui servant de vinyles sont recouverts de poussières, mais la route est lise. Le sol est plat, le panorama qui s’offre à moi est désertique, me rappelant  que la liberté, tout comme le bonheur, n’est pas illusoire, mais simplement difficile à effleurer.

Et je roule…

Le dernier endroit dans lequel je me suis arrêté était une petite station-service, la seule à des kilomètres m’as t on dit. Les gens, beaucoup de routiers, mangeaient et conversaient entre eux. Une bande de motards m’as accostée, le leader de leur groupe est venu s’asseoir à coté de moi. Après avoir écarté l’hypothèse d’une embrouille, je me suis assis avec eux, bouteille de whisky sur la table, et ont a conversés, tous ensembles.

Et j’ai repris la route…

Le soleil commence à se faire bas dans le ciel, pas loin de 16 heures. Les coyotes ne débarquent qu’aux alentours de 18 heures, mais reste encore à chercher un motel, l’un de ces motels surnommé de coupe gorge. Ils sont, en ce qui me concernent, une richesse, un véritable bout de paradis, car les visites sont rares, les seuls personnes que je risque de rencontrer ne sont que des voyageurs comme moi. Ou plutôt des vadrouilleurs, comme moi. Je prendrais une chambre, un simple cube de contreplaquer avec un matelas aussi dur qu’un steak trop cuit. Lorsque l’aube arrivera, éclairant cette parcelle de désert dans laquelle je me trouve, j’enfilerai un nouveau jean

Et je reprendrais la route.

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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 00:30

Voici le résumé du manuscrit "Body's Lake", n'hésitez pas à réagir.

 

Bryan Orss est journaliste, vivant le grand amour avec sa compagne Claire, Bryan souffre malgré tout d'un manque cruel de travail. Vivant à New-York dans un appartement plutôt confortable qu'il s'est offert lors de ses débuts prometteurs de carrière, il est aujourd'hui désespéré et désire trouver coute que coute un travail afin de venir en aide à Claire, de plus en plus épuisée. C'est dans cet état d'esprit que Bryan décide d'accepter un travail l'obligeant à revenir à l'endroit ou il a grandit. Ayant vécu un drame traumatisant dans son enfance, Bryan va devoir faire face aux mystères qui pullulent à Body's Lake, dans un voyage au coeur de la folie.

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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 18:45

 

http://media1.mymajorcompany.com/avatar/28/83336342121536303.jpg

Une nouvelle partie va bientôt faire son apparition sur le blog. Celle-ci aura pour nom "Body's Lake", le nom du manuscrit que j'ai écrit et qui est encore en cour de finissions.

Les chapitres seront surement divisés eux-mêmes en plusieurs parties, afin de proposer un post par jour.

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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 09:45

 

http://www.la-fin-du-monde.fr/wp-content/uploads/2009/05/life-after-people_600.jpg

 

-Dépêchez-vous chuchota Mc Foster en regardant descendre les survivants.

 

Lorsqu’il les vits tous alignées le long d’un petit muret en face de l’immeuble,

il retourna dans la cuisine. Le sergent était un homme prévisible,

extrêmement prévisible. Depuis plusieurs mois, il avait prit l’habitude de

garder en permanence sur lui un pistolet de calibre 9 mm, une technique de

survie bien utile dans certaine circonstance. Les nouvelles était encore

meilleurs lorsqu’il s’aperçut quelques temps plus tôt qu’il avait oublié de

déposer la claymore dans ce qui servait au groupe d’armurerie provisoire, par

conséquent il l’avait toujours dans le dos, accroché soigneusement à la poche

dorsale de son gilet tactique. Il la positionna délicatement dans un recoin de

la cuisine, à côté de la porte d’entrée. Après une léger temps de réflexion, il

sortit rapidement son arme de poing et vida l’intégralité de son chargeur sur

le plafond, le bruit raisonna dans tous l’immeuble et fit sursauter les quatre

survivants à l’extérieur. Il poussa ensuite un énorme cri histoire d’ameuter un

peu plus encore, puis attendit.


Un cri, puis deux, ensuite des pas, des pas dans la cage d’escalier se firent

entendre, une véritable armée à pas irrégulier semblait se diriger droit sur Mc

Foster qui fonça maintenant à la fenêtre. Il regarda les survivants et leur fit le

signe de se taire, derrière eux, il voyait des dizaines de ces créatures foncer

dans le bâtiment. La porte de l’entrée aller céder lorsque Mc Foster descendit

par l’échelle. Ils se mirent tous à courir dans la grande rue, tentant de

s’échapper sans réel plan. Un énorme boum fit trembler le sol sous leur pied.

Mc Foster se retourna et vit de la fumée épaisse sortir de la fenêtre de

l’appartement, la claymore venait d’exploser.


Ils étaient beaucoup derrières eux, au moins une trentaine. Et ils couraient

vite, plus vite qu’eux. Peu être était-ce une mauvaise idée de les attirer dans

le bâtiment pour ensuite prendre la fuite, comme quoi on à pas toujours de

bonnes idées…Non, il aurait était impossible de passer sans se faire

remarquer, de toute façon, on aura pas l’occasion de le savoir.


Le couple de japonais fut très vite attrapé par la horde, la femme n’arrivait

plus à courir et le mari resta à ses cotés, assumant son rôle jusqu’au bout. 


Max et Brenda allèrent se réfugier dans une petite superette, abandonnant Mc

Foster qui continuait de courir aussi vite qu’il le pouvait. Il n’en était pas sur à

ce moment, tout allait trop vite, mais Brenda n’avait pas eu le temps de

refermer le porte derrière elle. 


Il aperçut à l’angle de la grande rue un bas d’immeuble ouvert, il s’engouffra

dedans, monta les étages aussi vite qu’il le pouvait. Les pas grondaient

derrière lui, le bâtiment lui-même semblait trembler, il s’avança dans un

couloir en arrivant au troisième étage, et s’engouffra dans un appartement,

fermant la porte à clé juste à temps.


Il fixa la porte, qui trembler dû aux coups de toutes les créatures se trouvant

derrière. Plus que quelques secondes, il sortit son magnétophone.

 

« …Ici…ici le sergent Mc Foster…22 Octobre 2017, environ 00 heures 30

minutes. Cette fois ça y est, c’est la fin. Je ne sais pas s’il existe sur terre

d’autres survivants, mais les chances sont minces. Ce message sera mon

dernier, mais personne ne l’écoutera…Ceci, est le jour du dernier jour, que

dieu nous pardonnent. »

 

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 23:39

"Avant-dernière partie"

 

Les créatures était sur le palier du deuxième étages, à moins d’un mètre de

Mc Foster. Elle restèrent sur place quelques instants, le regard vitreux, puis

un cri strident les fit déguerpir en direction du rez-de-chaussée. Brenda venait

de pousser un cri, implorant les survivants de venir à son secourt…mais seul

les envoyés du diable vinrent la chercher. 


Les cris furent atroces, les bruits de chairs déchiquetés l’était d’autant plus…

Les cinq survivants, réfugiés dans l’appartement du deuxième étage, ne

pouvaient être que spectateurs de ce massacre.


Après s’être calmé, Mc Foster décida de faire passer les survivants par une

échelle de secours qu’il avait repéré prêt de la fenêtre de la cuisine. Après un

léger temps de réflexion, celui-ci estima qu’il n’avait pas le choix. Il ouvrit la

fenêtre de la cuisine, il faisait nuit noir dehors, un atout à ne pas négliger. Le

plus gros risque, selon Mc Foster, pourrait être le bruit, car depuis des années

maintenant, la ville de New-York est plongée dans un immense gouffre de

silence…un silence de mort. Il est maintenant trop tard pour faire marche

arrière, après réflexion, le sergent jugea que l’idée était bonne. Jenny fut la

première à agripper l’échelle, d’un geste sur mais inconscient, elle posa ses

deux pieds sur les deux barres verticales afin de glisser tel le plus respecté

des commandos hollywoodiens. Mc Foster lui avait apprit à faire ça, il le

regretta amèrement lorsqu’il la vit s’exécuter en situation réel. Le couple de

japonais passa après Jenny. D’abord le mari puis sa femme, encore en

sanglot, qui imita les gestes de son époux. Max s’exécuta enfin, regardant

tout en descendant Mc Foster qui barricadait la porte d’entrée avec le frigo de

la cuisine… C’est alors qu’il eu une idée de ce que Mc Foster allait faire.


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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 23:35

Une petite erreur de ma part, la nouvelle "Ici Le Sergent Mc Foster comporte six parties" celle qui va suivre sera donc la cinquième et non la dernière.

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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 00:02

La dernière partie de la nouvelle "Ici Le Sergent Mc Foster" arrivera très bientôt. N'hésitez pas à donner votre avis.

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 07:18

Des bruits de pas se firent entendre près de la porte d’entrée, Max fonça

rapidement se mettre à l’abri dans le salon avec le couple de japonais tandis

que Jenny et Mc Foster fixèrent la porte sans faire le moindre bruit. Au bout

d’un instant, Mc Foster s’avança d’un pas lent et discret. Ses rangers

claquèrent délicatement le planché de la cuisine alors que les bruits de pas

sur le palier s’intensifiaient légèrement, accompagné de quelques

grognements. C’était désormais certain, Brenda ne se trouvait pas derrière

cette porte. Il rapprocha sa tête de l’œil de porte et aperçu trois créatures qui

venait de s’arrêter au deuxième étage. 


Elles étaient immondes, pensa Mc Foster. Leurs visages étaient pâle et

couvert de sang, l’un d’entre eux avait la mâchoire à moitié déchiqueté,

laissant entrevoir la chaire de ses gencives. Ces créatures qui se nourrissaient

de la chaire des autres, avaient étaient autrefois des être tout à fait normal.

Il avait suffit qu’un seul soit infecté pour que la survie de l’homme soit en

seulement quelques mois, menacé à jamais. Comment et pourquoi? Mc Foster

n’en avait pas la moindre idée, il s’était contenté de survivre, de s’adapter à

la situation comme il aimait dire, mais il ne s’était jamais vraiment habitué à

regarder l’une de ces créatures, la même boule au ventre prenait à chaque fois

place dans son estomac, la même nausée montait en lui. Tout ça depuis la

fois ou il avait dû tuer une famille infecté. Il venait de rejoindre le groupe à

l’époque, à la lisière du Texas. Les événements l’avait conduit dans un patelin

inconnu du reste du monde. Byers si ses souvenirs étaient bons. Le groupe

était en quête de vivre…et d’essence surtout, toujours de l’essence. A cette

époque, le groupe ne comptait pas plus de cinquante survivants, dont la

plupart était des femmes et des enfants. A cette époque, il n’était pas rare de

trouver de nouveaux survivants. Mc Foster et trois autres hommes étaient

allaient fouiller cette villa à quelques pas de la station-service. Une maison

de maitre, monté sur pilotis, avec une immense piscine masqué par un muret

de plusieurs mètres. Sur le toit, une terrasse avait était aménagé, dominant

la totalité de la petite bourgade. Mc Foster y trouva quelques sac de vivre et

plusieurs carabine délicatement posé sur une nappe noir. Il ne faisait nul

doute que des gens s’étaient réfugiés sur les hauteurs de la maison. C’était

en redescendant que Mc Foster tomba nés à nés avec l’une de ses créatures.

Il s’aperçut très vite que la famille au complet n’avait pas quitté les lieux. Il

tua la père, puis la mère qui était à genoux devant les restes d’un être

humains. Enfin, il aperçut les deux enfants, un garçon et une fille, tout deux

n’ayant pas plus de dix ans. Il n’avait jamais eu à faire ça autrefois, il du

attendre que les deux créatures lui fonce dessus pour leur porter le coup de

grâce, tout en versant une larme d’effroi lors du bruit sourd que le tir fit

paraitre dans sa tête.

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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 08:09

-Faut arrêter de se faire des illusions, cette-fois-ci c’est terminé, lança Max en

se tapant la tête contre le placard.


-La ferme Max, intervint Jenny. Il faut juste qu’on sortent de là et qu’on quitte

rapidement la ville.


-Rapidement! À moins de trouver une voiture qui soit en état de rouler, je vois

pas comment faire…Tu à beau courir - ces choses courent plus vite que toi.


-Je t’ais dit de la fermer, des voitures on peut en trouver si on cherche un

peu.

-De toute façon à quoi bon, ça fait des mois qu’on cherchent des survivants…Il

n’y a plus personne s’est évident.

 

Jenny fonça sur Max avec colère. Il essaya de défaire ses mains de son cou

mais ses petits bras maigrichons ne faisaient pas le poids face à la colère de

Jenny. Elle l’attrapa et le releva par la simple force de ses deux bras, après

quoi elle le projeta contre la porte d’entrée de l’appartement, le bruit raisonna

dans la cage d’escalier.

 

-Tu n’as pas le droit de dire ça c’est clair ? Lança Jenny avec les larmes aux

yeux.

-Jenny ça suffit, on va se faire repérer, gronda Mc Foster en les séparant.

 

Mais le mal était déjà fait. Un cri lointain se fit entendre, un cri strident

pouvant faire exploser les tympans si l’on se trouvait à côté. Dans

l’appartement, plus personnes ne parlait, plus personne ne bougeait, tous

regardaient la porte d’entrée donnant sur la cage d’escalier. Un silence, un

silence de mort…puis un autre cri, toujours le même.

 

-C’était ces bestioles ? Chuchota Max.

-…Je ne sais pas, on aurait dit celui d’une femme. Répondit Mc Foster.

 

Soudain, un troisième cri résonna dans la cage d’escalier, encore plus proche

que tout à l’heure, mais celui-ci était compréhensible.


« -Aidez-moiiiiiiiiiiiiii ! Disait-il. »

 

-Oh mon dieu, c’est Brenda, lança Jenny en courant à la porte d’entrée.

 

Mc Foster la rattrapa avant quelle n’est eu le temps de l’ouvrir.

 

-Mais qu’est-ce qui te prend ? Brenda s’en ait sortie, elle a besoin de nous.

On va pas la laisser là.

-Non Jenny, je regrette on peut pas faire ça, on est pas les seuls à l’avoir

entendu.

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 07:05

Mc Foster était assis sur le sol de la cuisine, le dos posé sur les placards du

bas, il rangea son petit magnétophone dans la poche avant de son gilet

tactique, se gilet qu’il avait récupéré sur le corps d’un soldat, 4 mois

auparavant. Jenny, une jeune fille débordante d’énergie aux cheveux brun,

long et soyeux, même rempli de saletés, avait son front appuyé à la porte

donnant sur le palier du 2ième étages. Les bras croisés au dessus de sa tête

se remettant petit à petit de la longue et inattendu course qu’ils avaient du

faire il y a deux minutes. Ce qui était sur avec Jenny, c’est quel ne comprenait

pas le moindre mot dans le proverbe « courageux mais pas téméraire », tout

ce qui comptait pour elle, c’était d’évacuer sa rage quel qu’en soit le prix.

Max, le poète du groupe, se contentait de fixer Mc Foster avec grande intérêt.

Il savaient que si quelqu’un pouvait les sortir de ce pétrin, c’était bien lui. Il

était lui aussi assit, la tête posé sur les placards du bas de cette cuisine

miteuse, juste en face de Mc Foster, attendant que celui-ci donne ses

instructions - Instructions, Max si était habitué, depuis qu’il avait rencontré le

groupe il y a de ça quelques années, il ne supportait pas de devoir obéir à des

militaires et autres donneurs d’ordres, mais il devait reconnaitre qu’il s’était

évité pas mal d’ennuis grâce à ses…Instructions. Enfin, un couple de japonais

dont personne ne connaissait les noms était assis dans le salon, le mari

essayait de calmer son épouse en sanglot, tremblant de la tête au pieds. Ils

avaient rejoints le groupe quelques mois plus tôt. Une chance que Mc Foster

ait vu les feux de détresses que le couple avait lancés, ils étaient en train de

se faire attaquer par ces créatures alors qu’ils contaient se réfugier dans une

petite station service à la périphérie de Charleston, en Virginie-Occidentale.

D’après le peu de mot qu’ils étaient capable de dire, ils venaient de New-York,

de Chinatown plus précisément, et avaient pendant des années jonglé entre

les petites villes pour s’en sortir. C’était les derniers survivants que le groupe

avait trouvé.

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